Le vote à l’assemblée nationale pour le retour des néonicotinoïdes est une insulte à l’apiculture, à la science et à la protection du vivant. Rien n’est gagné, les néonicotinoïdes réapparaissent après 25 ans de lutte pour leur interdiction.
Nous avons manifesté, suite à l’appel de l’UNAF, notre colère devant la préfecture le 1er octobre.
Nous avons sollicité nos députés par courrier afin qu’ils ne votent pas en faveur du projet de loi, 6 ont voté pour, 3 contre, 4 se sont abstenus, un était absent. Suite à ce vote défavorable, nous avons interpellé nos sénateurs, qui ont conforté le texte.
Nous comprenons la détresse des betteraviers dont la filière est attaquée par la concurrence du Brésil notamment et des prix à la baisse, mais des alternatives existent et elles n’ont pas été choisies par le ministère de l’Agriculture. Les firmes phytosanitaires sont en embuscade afin de diffuser leurs produits mortifères.
Des démoustications ont eu lieu sur six communes de notre département, à cause de risque de contamination d’arboviroses (dengue, hikungunya, zika..) contractés par des habitants revenant de voyage.
L’Agence Régionale de santé a donc mandaté l’Entente Interdépartementale pour la Démoustication, ne nous prévenant que 48 h à l’avance et utilisant l’Aqua K-Othrine (produit Bayer) à base
de deltaméthrine extrêmement toxique pour tous les organismes vivants et en particulier les insectes.
Nous avons demandé un rendez-vous à l’ARS, resté sans réponse à ce jour, afin de mettre en avant les alternatives à ces produits toxiques (bornes anti-moustiques testées par la commune de Chassieu). Deux articles nous interviewant à ce sujet ont été diffusé dans le Progrès.
Nous devons donc rester vigilants et combatifs face au manque de courage de nos dirigeants vers une société plus propre, plus respectueuse de notre environnement et de nos abeilles. Choisissons de boycotter les produits de consommation qui ne respectent pas notre santé.