L’abeille ne diffère pas des autres être vivants de notre belle planète TERRE. Pour qu’elle soit en bonne santé, il lui faut :
- De la nourriture, de qualité et en quantité
- Un logis sain
- Un environnement sain
Ensuite, quelques bonnes pratiques de visite à respecter.
Nourriture
De quoi se nourrit l’abeille ? de pollen et de nectar, tous deux fournis par des fleurs ou arbres, et parfois, et dans une moindre mesure, quelques champignons
Que vous soyez débutants ou un peu plus expérimentés, essayez d’évaluer la diversité des végétaux autour de vos ruchers. Rien ne remplacera le nectar d’une fleur! Sa composition chimique très complète (sucres, acides aminés, vitamines, …) fournit une alimentation de qualité à l’abeille. Donc, avant d’installer une ruche, assurez vous que ce n’est pas un désert végétal. Essayer aussi d’évaluer le nombre de ruches autour de votre rucher. La part du gâteau ne change pas, le nombre de gourmandes peut changer avec l’arrivée d’un nouvel apiculteur.
N’oubliez pas non plus de mettre de l’eau à proximité de vos essaim en été, elles en ont besoin pour climatiser la ruche.
Le logis
Il faut nettoyer ses ruches régulièrement, surtout le plancher en brûlant le bois pour éliminer tous virus ou bactérie. Avec les planchers grillagés, la tâche est beaucoup plus aisée puisque (presque) toutes les particules que les abeilles éliminent des alvéoles tombent à terre, ainsi que quelques varroas.
Il est indispensable de changer les cadres du corps à raison de 3 par an, en éliminant les plus “noirs”.
L’environnement
Nous savons maintenant que les pesticides affaiblissent les colonies d’abeilles, et plus encore les cocktails de pesticides. Il suffit qu’un virus soit présent à ce moment là et vos colonies peuvent décliner très rapidement. Essayer le plus possible (mais ce n’est pas chose facile dans le département du Rhône, viticole et arboricole entre autres) de mettre vos ruches le plus loin possible des espaces possiblement traités par les pesticides.
Visites et conduite du rucher
- Mettre une tuile ou un parpaing au pied de votre ruche pour constater toute mortalité importante
- Visitez vos colonies de la plus forte à la plus faible, et en cas de suspicion de maladie, nettoyer (avec une solution alcoolique ou au feu) votre lève-cadres entre 2 ruches
- Changer 2 à 3 cadres par an
- Traiter systématiquement contre le varroa en été, et en hiver. Le mieux est de faire des comptages de varroa pour connaître la pression varroa dans vos ruches et adaptez le traitement en fonction du résultat du comptage